Le vent ne faiblit jamais, il suit son chemin, venant de l'ouest par le nord ou le sud. Rien ne l'arrête, aucun arbre, ni une quelconque végétation.La pampa est rase, caressée par ce déchaînement venteux, invisible à l'oeil. Pourtant l'oreille le sait : un bruit qui ne cesse jamais, qui épuise, qui use les nerfs.
Ce vent, ennemi juré du cycliste, le promène, le nargue, l'affole.
La lutte engagée est perdue d'avance. Le cycliste avance au prix d'immenses efforts dans un paysage désertique et magnifique où errent des troupeaux de lamas.
Quelques renards se faufilent entre les herbes sèches. De drôles d'oiseaux, semblables à des autruches, courrent dans la pampa.
C'est vrai, vous n'êtes pas belges pour êtres rompus à lutter contre le vent sur ces routes semblables à l'épée de Charlemagne: longues, plates et mortelles...
RépondreSupprimerEnfin, elles n'arrivent toujours pas à vous tuer le moral, c'est bien.
J adore le panneau ! Au cas où vous auriez zappé l info !
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